Ostéopathes Annecy & Saint Jorioz qualifiés pour le suivi de la femme

---

Sommaire :

• L’endométriose
• Les douleurs pelviennes et périneales

---

L’endométriose :

Qu’est ce que l’endométriose ? « L’endométriose (…)se définit comme la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales. Si la physiopathologie de l’endométriose n’est pas univoque et fait intervenir de nombreuses hypothèses (…) il est impossible de comprendre cette maladie sans prendre en compte la théorie de la régurgitation dite « théorie de l’implantation ». Lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang est régurgité dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne. (…)
Ce sang contient des cellules endométriales, des fragments de muqueuse utérine, qui, au lieu d’être détruits par le système immunitaire, vont s’implanter puis, sous l’effet des stimulations hormonales ultérieures, proliférer sur les organes de voisinage (péritoine, ovaire, trompe, intestin, vessie, uretère, diaphragme…).
L’endométriose est ainsi responsable de douleurs pelviennes invalidantes et aussi, dans certains cas, d’infertilité. (…)
L’endométriose est complexe (…) Il n’y a pas une mais “des” endométrioses car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une personne à l’autre (…).

Les types d’endométriose ( …) :
– l’endométriose superficielle (ou péritonéale) qui désigne la présence d’implants d’endomètre ectopiques localisés à la surface du péritoine,
– l’endométriose ovarienne : l’endométriome ovarien est un kyste de l’ovaire caractérisé par son contenu liquidien couleur chocolat,
– l’endométriose pelvienne profonde (ou sous-péritonéale) correspond aux lésions qui s’infiltrent en profondeur(…) L’endométriose profonde peut toucher typiquement les ligaments utérosacrés (50 % des cas), le cul-de-sac vaginal postérieur (15 %), l’intestin (20-25 %), représenté majoritairement par la face antérieure du rectum et la jonction recto-sigmoïdienne, la vessie (10 %), les uretères (3 %) et au delà de la cavité pelvienne, le sigmoïde, le côlon droit, l’appendice et l’iléon terminal pour les
localisations les plus fréquentes.

Rappelons qu’il n’y a pas de corrélation entre l’intensité de la douleur ou le type d’endométriose et qu’une endométriose superficielle peut être très douloureuse en raison de la présence de nombreux nerfs. » 

L’endométriose, symptômes et diagnostique :

Les Symptômes : 

• Règles douloureuses
• Infertilité
• Troubles digestifs
• Troubles urinaires
• Fatigue chronique
• Douleurs pelviennes, chroniques & neuropathiques, Lombalgie
• Dyspareunie (douleur aux rapports sexuels) 

L’endométriose est souvent détectée dans le cadre de douleurs menstruelles anormalement intenses ou d’un désir d’enfant.

L’interrogatoire bien mené par le médecin généraliste, gynécologue ou sage femme orientera le diagnostique, puis l’examen clinique gynécologique, aidera au diagnostique et permettra l’orientation des examens complémentaires.

Que peut apporter l’ostéopathie en cas d’endométriose ?

On rappellera l’objectif principal de l’ostéopathie : redonner du mouvement à toutes les structures immobiles.

Il est donc recommandé de consulter un ostéopathe pour travailler sur les adhérences et la mobilité des organes pelviens, des organes de l’appareil digestif et sur les tensions musculo-squelettiques conséquentes à l’endométriose.

Par un examen clinique précis, l’ostéopathe repère les zones les plus touchées mécaniquement (dont la mobilité est altérée), puis par des manipulations douces il débute son traitement. 

Les axes de traitement de l’ostéopathe se concentre sur : 

1) le système viscéral pour travailler sur les adhérences et la mobilité des organes 
2) les troubles musculo-squelettiques du bassin et du périnée et des zones en rapport avec les viscères et organes du petit bassin : lombaires, abdomen, diaphragme. 
3) les troubles posturaux secondaires à des positions antalgiques
4) le système lymphatique en rapport avec l’inflammation due à l’endométriose
5) le système circulatoire pour potentialiser l’apport sanguin au niveau de l’utérus et des zones touchées par l’endométriose

L’accompagnement de l’endométriose par l’ostéopathe est minutieux et chaque prise en charge est adaptée au motif de consultation, aux symptômes et à la demande de la patiente. 

A titre indicatif, deux séances d’ostéopathie sont préconisées au départ  pour apporter un soulagement aux patientes atteintes d’endométriose. Puis un rythme de suivi est trouvé en fonction de l’amélioration des douleurs, en accord avec la patiente et l’équipe pluridisciplinaire.

La prise en charge pluridisciplinaire est indispensable

L’ostéopathie à elle seule ne peut suffire dans la prise en charge de l’endométriose. Sur le plan allopathique le traitement hormonal et/ ou la voix chirurgicale peuvent être indiqués. En parallèle, l’Ostéopathie, la Kinésithérapie, l’Acupuncture et l’Hypnose sont des traitements de choix.

D’un point de vue holistique l’activité physique et la nutrition sont des pistes à prendre en compte.

Les douleurs pelviennes et périnéales ?

Quelles soient aigues ou chroniques, les douleurs pelviennes et périnéales sont encore trop souvent un tabou.  

Pourtant ces douleurs peuvent être un réel handicap dans la vie quotidienne des femmes et il est important quelles soient écoutées et prises en charge par des professionnels qualifiés. 

Les causes de ces douleurs sont multiples : mécanique, posturale, traumatique, psychique, viscérale. 

Tout au long de sa vie une femme peut être exposée à des douleurs pelviennes ou périnéales, et il est important de ne pas les banaliser. 

Ces douleurs peuvent apparaître après un accouchement, ou au moment des premières règles, lors de rapports sexuels ou bien encore avec l’arrivée de la ménopause, elles peuvent être minimisées et mises de côté hors aucune douleur ne devrait être qualifiée de « normale ». 

Ces douleurs au niveau du bassin et du périnée peuvent apparaître de façon brutale et constante ou s’installer progressivement à différents moments : pendant les rapports sexuels, pendant la miction ou la défécation, ou spontanément dans certaines positions (position assise, après une longue marche…). Elles peuvent être de différents types : étirement, brûlures, pesanteur…

Dans la prise en charge des douleurs pelviennes et périnéales, l’ostéopathe après un examen complet adaptera son traitement selon chaque patiente. 

Le traitement ostéopathique consistera par des techniques douces à lever des immobilités et tensions tissulaires qui pourront concerner la sphère génitale, mais aussi le système digestif, urinaire ou ostéo-articulaire. 

La prise en charge de ces douleurs est pluridisciplinaire et nécessite donc l’intervention de professionnels qualifiés ; médecin, kinésithérapeute, ostéopathe, psychologue…